NavLab

Espace de travail collaboratif & atelier Fab Lab

NavLab, 3 Boulevard du Président Wilson, 06600 Antibes

Fab Lab Espace de coworking

Superficie 104 m²

Ouvert en Juillet 2014

Type de structure SASU

Exploré en Décembre 2015


🇫🇷 Depuis notre exploration en 2015, le NavLab a fermé ses portes. Découvrez leur nouveau Tiers-Lieu : la Scierie Créative, coopérative du réemploi et de l’artisanat social !

🇬🇧 Since our exploration in 2015, the NavLab has closed. Discover their new Third-Place: the Scierie Créative, an upcycling & social craftsmanship cooperative!

Le NavLab est un lieu convivial proposant des postes de travail et un petit atelier de prototypage et des outils numériques. Il est orienté nautisme mais ouvert à tous, et a pour vocation de proposer un lieu d’innovation et de prototypage pour encourager les projets éthiques liés à l’océan.

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Thématiques principales

Technologie - machines & outils Initiatives sociales & solidaires Communauté Entrepreneuriat Jeux & modélisme Energie & environnement Electronique Eau & océans Science & biologie

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L’idée de départ derrière le NavLab provient de l’activité de Bruno Messin dans le nautisme. Pendant une dizaine d’années, il a exercé en tant qu’officier électronique embarquée sur des yachts de luxe et connu une forte problématique de réparation et de pièces détachées à bord. Sa première idée (en 2012) est la création d’une boutique d’impression 3D pour montrer aux marins que l’on peut fabriquer localement, dans les ports.

Il découvre alors le concept de Fab Lab, offrant un beau contraste à ses yeux avec l’industrie très consommatrice dont il faisait une overdose. Il quitte son travail en 2013, et décide de monter le projet du futur NavLab à Antibes, qui ouvre ses portes en juillet 2014.

L’idée du NavLab était de proposer aux marins de la formation aux technologies de fabrication numérique, un espace de coworking et de rencontre pour les professionnels, un endroit où l’on peut proposer des solutions, monter un projet et le faire financer. Et de soutenir des projets éthiques liés à l’océan.

Pensé pour les marins, le lieu attire finalement toute une communauté locale d’indépendants et de personnes de tous horizons, surtout attirés par l’espace de coworking du NavLab. L’aménagement du lieu s’est adapté pour ouvrir plus d’espaces de travail et réduire la taille des espaces ateliers.

Au NavLab, on ne croise donc pas que des marins ! Les utilisateurs viennent de tous horizons. “Soit ils viennent pour le plaisir, soit ils sont dans une période charnière de leur vie.” Bruno accueille aussi bien des indépendants qui en ont marre de bosser depuis chez eux, des étudiants, des personnes au chômage, des startups comme la Ruche qui Dit Oui, que des grandes entreprises à l’image d’EDF. Par exemple, une chanteuse vient régulièrement au NavLab pour fabriquer ses propres goodies et pochettes de CD.

Tous ont découvert le NavLab par le bouche-à-oreille, par le bruit sur les réseaux sociaux, ou encore par la presse et la télévision. Ils viennent ici chercher des solutions, un espace pour travailler, échanger, rencontrer du monde, boire un café, se concentrer. Les curieux sont nombreux mais ceux qui ont un hobby et du temps reviennent.

La communauté des membres du NavLab est libre de s’impliquer dans la vie du lieu, chacun à sa manière. Certains amènent du matériel, du mobilier. D’autres participent à l’entretien du lieu. Tout le monde suggère des idées, donne son avis. Et de plus en plus, ils se viennent en aide, se forment mutuellement et prennent le relais quand Bruno travaille.

Le projet du NavLab s’est monté sur un plan de financement à 50.000 euros. 25.000 euros par emprunt, 15.000 euros en apport personnel, et les 10.000 restants par une campagne de financement participatif. Seul hic, Bruno ayant monté une auto-entreprise, il ne bénéficie pas de droit au chômage, sur lequel il comptait pour son apport.

“J’avais démissionné, j’avais la communauté, donc je devais quand même y aller.” Finalement, le NavLab a démarré en version “méga-soft” avec 6.000 euros de capital, 4.000 euros de financement participatif et 10.000 euros d’apport. Le local fut loué, le mobilier entièrement récupéré, et des bénévoles se sont mobilisés pour aider Bruno.

Le NavLab est aujourd’hui une SASU au budget annuel de 20.000 euros. Les sources de revenus ? Le coworking génère 70% de ses revenus, les abonnements à l’atelier augmentent, le financement participatif à hauteur de 15.000 euros, et quelques missions et interventions sur des navires.

A l’avenir, Bruno souhaite investir dans de nouvelles machines type brodeuse numérique, agrandir l’espace et se salarier. Le NavLab est en bonne voie à ses yeux, ses indicateurs sont l’augmentation du nombre de membres, la densité de projets et la prise d’autonomie des personnes au sein du NavLab.

Bruno Messin est en solo à la barre du NavLab. La semaine s’organise en trois phases. En semaine : coworking en autonomie le matin, atelier avec encadrement possible l’après-midi. Les samedis : formations à la demande et projets des membres.

A chaque nouveau venu, Bruno explique le principe de faire soi-même plutôt que de faire faire et pose quelques questions. L’objectif est de faire parler la personne de son projet, de trouver des membres avec qui connecter et des solutions pour le projet. “On voit très vite dans quel état d’esprit les personnes sont : collaboratif ou service”.

Il existe plusieurs moments forts d’animation du NavLab. Tout d’abord, les apéros des derniers mercredis du mois. Les membres s’y présentent leurs projets et on présente des projets communs (serrure RFID pour le lab par exemple). Mais surtout, les soirées jeux de société, chaque troisième samedi du mois. Tout le monde peut venir jouer de 19h jusqu’à tard dans la nuit !

Et Bruno manque de temps pour organiser des soirées projets. “Quand je suis ailleurs, je ne suis pas ici. Ca ira mieux quand la serrure RFID sera installée et que les membres pourront venir quand bon leur semble ! ”

“Oui, mais pas bien.” Bruno documente ce qu’il fait sur un serveur interne et ils ont créé une partie dédiée à la documentation sur le site internet du NavLab. Ce site est destiné à accueillir la description des projets réalisés, en cours, ou dont la réalisation est envisagée au Navlab mais aussi les informations techniques trucs et astuces partagés par les membres de la communauté.

Si quelques réalisations y figurent, la réalité est que Bruno est allé chercher les informations auprès des membres, qui ne se servent pas du WordPress. “Le réflexe de la documentation n’est pas vraiment pas là, il y a un réel manque de plateforme.” L’outil utilisé par tous est le forum, qui permet de garder trace des conversations.

La documentation est donc principalement l’affaire de Bruno et de son père. Les membres partagent tout de même leurs projets, mais plutôt sur les réseaux sociaux ou leur propre blog. La moitié du chemin est déjà parcourue. Des projets pour faciliter la documentation sont en cours. “Dans l’idéal, on aimerait produire une doc propre et facilement réplicable.”

L’idée de départ derrière le NavLab provient de l’activité de Bruno Messin dans le nautisme. Pendant une dizaine d’années, il a exercé en tant qu’officier électronique embarquée sur des yachts de luxe et connu une forte problématique de réparation et de pièces détachées à bord. Sa première idée (en 2012) est la création d’une boutique d’impression 3D pour montrer aux marins que l’on peut fabriquer localement, dans les ports.

Il découvre alors le concept de Fab Lab, offrant un beau contraste à ses yeux avec l’industrie très consommatrice dont il faisait une overdose. Il quitte son travail en 2013, et décide de monter le projet du futur NavLab à Antibes, qui ouvre ses portes en juillet 2014.

L’idée du NavLab était de proposer aux marins de la formation aux technologies de fabrication numérique, un espace de coworking et de rencontre pour les professionnels, un endroit où l’on peut proposer des solutions, monter un projet et le faire financer. Et de soutenir des projets éthiques liés à l’océan.

Pensé pour les marins, le lieu attire finalement toute une communauté locale d’indépendants et de personnes de tous horizons, surtout attirés par l’espace de coworking du NavLab. L’aménagement du lieu s’est adapté pour ouvrir plus d’espaces de travail et réduire la taille des espaces ateliers.

Au NavLab, on ne croise donc pas que des marins ! Les utilisateurs viennent de tous horizons. “Soit ils viennent pour le plaisir, soit ils sont dans une période charnière de leur vie.” Bruno accueille aussi bien des indépendants qui en ont marre de bosser depuis chez eux, des étudiants, des personnes au chômage, des startups comme la Ruche qui Dit Oui, que des grandes entreprises à l’image d’EDF. Par exemple, une chanteuse vient régulièrement au NavLab pour fabriquer ses propres goodies et pochettes de CD.

Tous ont découvert le NavLab par le bouche-à-oreille, par le bruit sur les réseaux sociaux, ou encore par la presse et la télévision. Ils viennent ici chercher des solutions, un espace pour travailler, échanger, rencontrer du monde, boire un café, se concentrer. Les curieux sont nombreux mais ceux qui ont un hobby et du temps reviennent.

La communauté des membres du NavLab est libre de s’impliquer dans la vie du lieu, chacun à sa manière. Certains amènent du matériel, du mobilier. D’autres participent à l’entretien du lieu. Tout le monde suggère des idées, donne son avis. Et de plus en plus, ils se viennent en aide, se forment mutuellement et prennent le relais quand Bruno travaille.

Le projet du NavLab s’est monté sur un plan de financement à 50.000 euros. 25.000 euros par emprunt, 15.000 euros en apport personnel, et les 10.000 restants par une campagne de financement participatif. Seul hic, Bruno ayant monté une auto-entreprise, il ne bénéficie pas de droit au chômage, sur lequel il comptait pour son apport.

“J’avais démissionné, j’avais la communauté, donc je devais quand même y aller.” Finalement, le NavLab a démarré en version “méga-soft” avec 6.000 euros de capital, 4.000 euros de financement participatif et 10.000 euros d’apport. Le local fut loué, le mobilier entièrement récupéré, et des bénévoles se sont mobilisés pour aider Bruno.

Le NavLab est aujourd’hui une SASU au budget annuel de 20.000 euros. Les sources de revenus ? Le coworking génère 70% de ses revenus, les abonnements à l’atelier augmentent, le financement participatif à hauteur de 15.000 euros, et quelques missions et interventions sur des navires.

A l’avenir, Bruno souhaite investir dans de nouvelles machines type brodeuse numérique, agrandir l’espace et se salarier. Le NavLab est en bonne voie à ses yeux, ses indicateurs sont l’augmentation du nombre de membres, la densité de projets et la prise d’autonomie des personnes au sein du NavLab.

Bruno Messin est en solo à la barre du NavLab. La semaine s’organise en trois phases. En semaine : coworking en autonomie le matin, atelier avec encadrement possible l’après-midi. Les samedis : formations à la demande et projets des membres.

A chaque nouveau venu, Bruno explique le principe de faire soi-même plutôt que de faire faire et pose quelques questions. L’objectif est de faire parler la personne de son projet, de trouver des membres avec qui connecter et des solutions pour le projet. “On voit très vite dans quel état d’esprit les personnes sont : collaboratif ou service”.

Il existe plusieurs moments forts d’animation du NavLab. Tout d’abord, les apéros des derniers mercredis du mois. Les membres s’y présentent leurs projets et on présente des projets communs (serrure RFID pour le lab par exemple). Mais surtout, les soirées jeux de société, chaque troisième samedi du mois. Tout le monde peut venir jouer de 19h jusqu’à tard dans la nuit !

Et Bruno manque de temps pour organiser des soirées projets. “Quand je suis ailleurs, je ne suis pas ici. Ca ira mieux quand la serrure RFID sera installée et que les membres pourront venir quand bon leur semble ! ”

“Oui, mais pas bien.” Bruno documente ce qu’il fait sur un serveur interne et ils ont créé une partie dédiée à la documentation sur le site internet du NavLab. Ce site est destiné à accueillir la description des projets réalisés, en cours, ou dont la réalisation est envisagée au Navlab mais aussi les informations techniques trucs et astuces partagés par les membres de la communauté.

Si quelques réalisations y figurent, la réalité est que Bruno est allé chercher les informations auprès des membres, qui ne se servent pas du WordPress. “Le réflexe de la documentation n’est pas vraiment pas là, il y a un réel manque de plateforme.” L’outil utilisé par tous est le forum, qui permet de garder trace des conversations.

La documentation est donc principalement l’affaire de Bruno et de son père. Les membres partagent tout de même leurs projets, mais plutôt sur les réseaux sociaux ou leur propre blog. La moitié du chemin est déjà parcourue. Des projets pour faciliter la documentation sont en cours. “Dans l’idéal, on aimerait produire une doc propre et facilement réplicable.”

Technologies & procédés mis à disposition

Fraisage numérique Impression 3D Scan 3D Impression, dessin & peinture Electronique

Services proposés

Boutique de créations Coaching & mentorat de projets Espace de travail partagé Adhésions à l'atelier Formations & ateliers pratiques

Nos pratiques inspirantes

Ce que nous faisons de particulier pour gérer notre espace collaboratif

Combinaison coworking et atelier en un seul espace

Qu’est-ce que c’est ?

Le NavLab est un lieu convivial proposant des postes de travail ainsi qu’un petit atelier de prototypage doté d’outils numériques.
Concrètement ?

En plus de proposer l’utilisation des machines et l’accès à la partie atelier du NavLab par abonnements, Bruno a consacré quelques pièces de l’appartement à la location d’espaces de travail pour tous : du salarié en télétravail à l’indépendant sans local ou encore au chômeur en recherche d’un environnement dynamique. L’espace de coworking occupe désormais la majeure partie du NavLab.
Pourquoi est-ce intéressant ?

L’atelier et le coworking sont deux éléments complémentaires. Bruno explique que le coworking permet d’avoir des rentrées financières régulières, des personnes qui reviennent fréquemment, des rencontres multipliées, et de nouvelles ressources humaines pour les projets.


Organisation de soirées jeux de société

Qu’est-ce que c’est ?

Une fois par mois, le NavLab accueille une soirée jeux de société ouverte à tous, moment convivial qui se prolonge jusqu’au bout de la nuit !
Concrètement ?

L’idée est arrivée par hasard, pendant la campagne de crowdfunding. Bruno réfléchissait alors aux contreparties qu’il pouvait proposer. Un projet de bar de jeux à Nice se lançait alors. Le porteur du projet et Bruno ont eu l’idée ensemble d’organiser de soirées jeux de société tous les mois. Elles ont lieu au NavLab le troisième samedi du mois, à partir de 19h. La soirée est payante (6 euros), Bruno et lui partagent ces recettes. 35-40 personnes viennent chaque mois !
Pourquoi est-ce intéressant ?

Rendez-vous mensuel, moment convivial, sujet qui attire les petits et les grands, moyen d’attirer des personnes qui ne seraient pas venu autrement, les jeux de société sont une très bonne idée pour créer de bons souvenirs au fablab et se faire connaître !


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