Glass FabLab

Fablab, makers, recherche, formation & création

Cerfav | Fablab - Plateforme verrière, Rue de la Liberté, 54112 Vannes-le-Châtel

Fab Lab School workshop

Space size 150 m²

Opened in September 2013

Structure type Cerfav

Explored in November 2015


Depuis 2013, le Glass FabLab aide les artistes et designers dans leurs travaux innovants du verre, et plus globalement dans l’exploration de l’artisanat contemporain. Respectant la Charte des Fablabs du CBA du MIT, notre Fablab est ouvert aux projets de tous.

Main interests

Glass arts & techniques Education Design Craftsmanship

This workshop is great for:

Entrepreneurs Craftsmen Students Large companies Small & medium businesses Public organisations Non-profit organisations General public

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Our workshop

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L’expérience du Glass FabLab débute par une question : comment intégrer un fablab et ses pratiques dans un milieu d’artisanat traditionnel ? Le laboratoire ERPI de Nancy (ENGSI) s’interrogeait sur les interactions entre fablab et différents environnements. Ce travail fait alors écho aux expérimentations que mènent Philippe Garenc. Depuis 2009, il a commencé à intégrer des outils numériques (fraiseuse CNC et impression 3D) dans le centre du Cerfav.

L’intention derrière le projet Glass FabLab était de requestionner la pédagogie et les manières de faire, de mettre à jour les processus artisanaux par le numérique. Dans ce territoire reculé, le fablab pouvait devenir une porte d’entrée pour qu’étudiants, makers, bidouilleurs, artisans, entreprises puissent faire autrement.

Chronologiquement, les premières conversations avec le directeur du centre remontent à 2010-2011, année où Les Arts Codés reçoivent Neil Gershenfeld. En 2012, l’aide de l’ERPI est validée. Et le lieu est inauguré en décembre 2013 à Vannes-le-Châtel.

Depuis, la mission du Glass FabLab s’est ouverte à toute la gamme des métiers d’arts et non seulement du verre. Bien que la portée du lieu se voulait surtout créative, il sert aujourd’hui principalement d’appui aux porteurs de projet pour concevoir différemment.

Les premiers utilisateurs du Glass FabLab du Cerfav sont les personnes en formation au centre, qui s’en servent à la fois pour leurs projets pédagogiques et personnels. De nombreux artisans et entreprises viennent pour se faire la main sur les différentes technologies, tester rapidement une idée ou chercher un coup de pouce sur un projet.

Un tailleur de pierre est venu faire des masques, des entreprises du secteur du verre viennent en consultation. L’Ecole d’Art de Nancy est venu plusieurs jours dans le cadre d’un workshop pour prototyper des moules. Des particuliers viennent parfois de loin pour accéder aux machines, outils et savoirs.

Tous sont curieux et viennent au Glass FabLab pour voir ce qu’il s’y passe. L’information se diffuse sur le territoire par les gazettes locales, le bouche-à-oreille. Certains acteurs comme l’ADSN font le pont entre les pépinières d’entreprises et le fablab, qui arrivent parfois avec des commandes très pointues.

Parmi cette diversité d’utilisateurs, Philippe Garenc cherche à impliquer les étudiants, les pousse à aider, à former les autres utilisateurs. Comme ils tiennent aux outils, ils prennent plaisir à partager leur savoir, à aider les autres à faire mieux ou plus rapidement.

L’installation du Glass FabLab a été déclenchée par une dotation du Ministère de la Recherche. L’enveloppe de 25.000 euros a servi à payer une grande partie de l’équipement du lab : découpe laser, imprimantes 3D, postes informatiques et stock.

Des acteurs du territoire ont également été sollicités. Le coût de fonctionnement de la première année du fablab a pu être couvert. Le projet Glass FabLab a demandé un budget global de lancement de 45.000 euros. Depuis, La Fondation Orange soutient l’initiative avec son programme Fablabs Solidaires (à hauteur de 30.000 euros).

Aujourd’hui, ses sources de revenus sont les formations, l’utilisation des machines ainsi que le prototypage. A l’avenir, le Glass FabLab souhaite structurer l’offre à destination des entreprises, développer du teambuilding avec les Arts Codés et continuer à se décaler des arts verriers, sans perdre cette aura qui les caractérise.

Le fait que les étudiants viennent y travailler, que les machines soient utilisés, que le fablab est intégré dans les projets de fin d’études, l’impact au niveau régional, et leur notoriété au niveau national parmi les métiers d’arts sont autant d’indicateurs de succès du Glass FabLab.

Le Glass FabLab repose une équipe complémentaire de 3 personnes. Franck - partie programmation et aide technique. David - partie conception graphique et impression papier. Philippe Garenc - partie 3D, formations, présence au fablab, maintenance, - recherches, tests de procédés et fabrication d’objets.

L’utilisation du Glass FabLab se fait en plusieurs étapes. S’asseoir avec la personne, lui demander un éventuel dessin de son idée, échanger sur son projet. Voir les points obscurs, ce qui n’a pas été pensé. Montrer le logiciel adapté, laisser la personne faire un peu par elle-même, revenir vers elle de temps en temps. Le projet est découpé en étapes intermédiaires : tracés, formes, débuts d’impression, retours. Ce cycle est naturellement reproduit par la suite par l’utilisateur, qui gagne en autonomie au fur et à mesure.

Pour intégrer le fablab à la pédagogie du Cerfav, tout ce que l’on peut faire dans un fablab a été décortiqué et organisé en modules pédagogiques avec l’aide du directeur.

En dehors des formations, le fablab sert pour l’Association Hyaloïde, des événements comme les Speed Fablab pour former des promotions d’artisans d’art de la région ou les workshops Souffleurs de Verre, des labs éphémères comme en Ardèche dans une pépinière.

Côté documentation, Philippe photographie régulièrement ce qu’il se passe dans le Glass FabLab. Ces contenus permettent de communiquer, de montrer, de partager via les canaux classiques du Cerfav. Certains projets, plus techniques, font l’objet d’une documentation plus poussée.

La documentation générée par le Glass FabLab porte sur les projets, les rencontres et événements, ainsi que les formations. Les étudiants par exemple doivent documenter les phases d’évolution du projet dans un dossier final (textes, photos, schémas), qui comprend souvent une partie dédiée au fablab pour la conception/fabrication. Philippe incite ensuite les élèves enthousiastes à propos de leur projet à le partager.

“Documenter est une didactique intéressante, qui peut aider à organiser la masse des connaissances. Comment tout le monde pourrait tout faire ? C’est pourquoi il est sain de documenter ces projets, autant pour soi que pour les autres.”

Les principales sources de documentation que Philippe Garenc utilise sont Instructables, le wiki du Fablab Lannion, ainsi que le serveur du Center for Bits and Atoms du MIT. Le wiki de l’imprimante 3D FoldaRap d’Emmanuel Gilloz est une référence de documentation pour lui.

Le wiki du Fablab Lannion
Le serveur du MIT CBA
Le wiki de la FoldaRap d’Emmanuel Gilloz

L’expérience du Glass FabLab débute par une question : comment intégrer un fablab et ses pratiques dans un milieu d’artisanat traditionnel ? Le laboratoire ERPI de Nancy (ENGSI) s’interrogeait sur les interactions entre fablab et différents environnements. Ce travail fait alors écho aux expérimentations que mènent Philippe Garenc. Depuis 2009, il a commencé à intégrer des outils numériques (fraiseuse CNC et impression 3D) dans le centre du Cerfav.

L’intention derrière le projet Glass FabLab était de requestionner la pédagogie et les manières de faire, de mettre à jour les processus artisanaux par le numérique. Dans ce territoire reculé, le fablab pouvait devenir une porte d’entrée pour qu’étudiants, makers, bidouilleurs, artisans, entreprises puissent faire autrement.

Chronologiquement, les premières conversations avec le directeur du centre remontent à 2010-2011, année où Les Arts Codés reçoivent Neil Gershenfeld. En 2012, l’aide de l’ERPI est validée. Et le lieu est inauguré en décembre 2013 à Vannes-le-Châtel.

Depuis, la mission du Glass FabLab s’est ouverte à toute la gamme des métiers d’arts et non seulement du verre. Bien que la portée du lieu se voulait surtout créative, il sert aujourd’hui principalement d’appui aux porteurs de projet pour concevoir différemment.

Les premiers utilisateurs du Glass FabLab du Cerfav sont les personnes en formation au centre, qui s’en servent à la fois pour leurs projets pédagogiques et personnels. De nombreux artisans et entreprises viennent pour se faire la main sur les différentes technologies, tester rapidement une idée ou chercher un coup de pouce sur un projet.

Un tailleur de pierre est venu faire des masques, des entreprises du secteur du verre viennent en consultation. L’Ecole d’Art de Nancy est venu plusieurs jours dans le cadre d’un workshop pour prototyper des moules. Des particuliers viennent parfois de loin pour accéder aux machines, outils et savoirs.

Tous sont curieux et viennent au Glass FabLab pour voir ce qu’il s’y passe. L’information se diffuse sur le territoire par les gazettes locales, le bouche-à-oreille. Certains acteurs comme l’ADSN font le pont entre les pépinières d’entreprises et le fablab, qui arrivent parfois avec des commandes très pointues.

Parmi cette diversité d’utilisateurs, Philippe Garenc cherche à impliquer les étudiants, les pousse à aider, à former les autres utilisateurs. Comme ils tiennent aux outils, ils prennent plaisir à partager leur savoir, à aider les autres à faire mieux ou plus rapidement.

L’installation du Glass FabLab a été déclenchée par une dotation du Ministère de la Recherche. L’enveloppe de 25.000 euros a servi à payer une grande partie de l’équipement du lab : découpe laser, imprimantes 3D, postes informatiques et stock.

Des acteurs du territoire ont également été sollicités. Le coût de fonctionnement de la première année du fablab a pu être couvert. Le projet Glass FabLab a demandé un budget global de lancement de 45.000 euros. Depuis, La Fondation Orange soutient l’initiative avec son programme Fablabs Solidaires (à hauteur de 30.000 euros).

Aujourd’hui, ses sources de revenus sont les formations, l’utilisation des machines ainsi que le prototypage. A l’avenir, le Glass FabLab souhaite structurer l’offre à destination des entreprises, développer du teambuilding avec les Arts Codés et continuer à se décaler des arts verriers, sans perdre cette aura qui les caractérise.

Le fait que les étudiants viennent y travailler, que les machines soient utilisés, que le fablab est intégré dans les projets de fin d’études, l’impact au niveau régional, et leur notoriété au niveau national parmi les métiers d’arts sont autant d’indicateurs de succès du Glass FabLab.

Le Glass FabLab repose une équipe complémentaire de 3 personnes. Franck - partie programmation et aide technique. David - partie conception graphique et impression papier. Philippe Garenc - partie 3D, formations, présence au fablab, maintenance, - recherches, tests de procédés et fabrication d’objets.

L’utilisation du Glass FabLab se fait en plusieurs étapes. S’asseoir avec la personne, lui demander un éventuel dessin de son idée, échanger sur son projet. Voir les points obscurs, ce qui n’a pas été pensé. Montrer le logiciel adapté, laisser la personne faire un peu par elle-même, revenir vers elle de temps en temps. Le projet est découpé en étapes intermédiaires : tracés, formes, débuts d’impression, retours. Ce cycle est naturellement reproduit par la suite par l’utilisateur, qui gagne en autonomie au fur et à mesure.

Pour intégrer le fablab à la pédagogie du Cerfav, tout ce que l’on peut faire dans un fablab a été décortiqué et organisé en modules pédagogiques avec l’aide du directeur.

En dehors des formations, le fablab sert pour l’Association Hyaloïde, des événements comme les Speed Fablab pour former des promotions d’artisans d’art de la région ou les workshops Souffleurs de Verre, des labs éphémères comme en Ardèche dans une pépinière.

Côté documentation, Philippe photographie régulièrement ce qu’il se passe dans le Glass FabLab. Ces contenus permettent de communiquer, de montrer, de partager via les canaux classiques du Cerfav. Certains projets, plus techniques, font l’objet d’une documentation plus poussée.

La documentation générée par le Glass FabLab porte sur les projets, les rencontres et événements, ainsi que les formations. Les étudiants par exemple doivent documenter les phases d’évolution du projet dans un dossier final (textes, photos, schémas), qui comprend souvent une partie dédiée au fablab pour la conception/fabrication. Philippe incite ensuite les élèves enthousiastes à propos de leur projet à le partager.

“Documenter est une didactique intéressante, qui peut aider à organiser la masse des connaissances. Comment tout le monde pourrait tout faire ? C’est pourquoi il est sain de documenter ces projets, autant pour soi que pour les autres.”

Les principales sources de documentation que Philippe Garenc utilise sont Instructables, le wiki du Fablab Lannion, ainsi que le serveur du Center for Bits and Atoms du MIT. Le wiki de l’imprimante 3D FoldaRap d’Emmanuel Gilloz est une référence de documentation pour lui.

Le wiki du Fablab Lannion
Le serveur du MIT CBA
Le wiki de la FoldaRap d’Emmanuel Gilloz

Technologies & processes available

CNC milling 3D printing 3D scanning Robotics Electronics

Services offered

Coaching & project mentoring Classes & workshops Space rental Prototyping Pay-as-you-go machines & tools access

Our best practices

The inspiring things we do here to run our collaborative space

Le Fab Lab comme pont entre artisanat et numérique

categories
Vision

Qu’est-ce que c’est ?

Le Glass Fab Lab apporte les pratiques du numérique au Cerfav, centre de recherche et de formation aux arts verriers dont il dépend.

Concrètement ?

Le Cerfav forme des artisans d’art dans les métiers du verre. Le centre concentre un ensemble d’ateliers, de machines, de techniques traditionnelles. L’intégration du Fab Lab dans ce milieu est un outil pour travailler sur la matérialisation des projets, compléter les techniques d’impression 3D déjà utilisées, de requestionner les manières de faire et de mettre les processus artisanaux à jour.

Pourquoi est-ce intéressant ?

Le contact entre le Glass Fab Lab et le milieu artisanal crée de nombreuses interactions et contribue à adapter la pédagogie du Cerfav aux nouveaux outils et pratiques. Il crée/renforce également des acteurs du territoire : artisans, entreprises, écoles, particuliers.


Formation complète à l’utilisation d’un fablab

categories
Launching new activities Vision

Qu’est-ce que c’est ?

Pour intégrer le Glass FabLab à la pédagogie du Cerfav, les possibilités offertes par le fablab ont été décortiquées et organisées en modules pédagogiques.

Concrètement ?

L’équipe du Glass FabLab a développé des modules pédagogiques allant des logiciels à la fabrication pour que les étudiants du Cerfav puisse intégrer le fablab dans leurs projets et en développer une utilisation autonome. Pour les utilisateurs extérieurs (artisans, écoles, entreprises), Philippe Garenc remixe ces modules de bases selon le besoin.

Pourquoi est-ce intéressant ?

Un fablab est un endroit intéressant pour apprendre à faire soi-même et avec les autres, plutôt que de faire faire. Transposer les possibilités qu’offre un fablab en modules pédagogiques permet de former les utilisateurs et donc de contribuer à les rendre autonomes.


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