L’expérience du Glass FabLab débute par une question : comment intégrer un fablab et ses pratiques dans un milieu d’artisanat traditionnel ? Le laboratoire ERPI de Nancy (ENGSI) s’interrogeait sur les interactions entre fablab et différents environnements. Ce travail fait alors écho aux expérimentations que mènent Philippe Garenc. Depuis 2009, il a commencé à intégrer des outils numériques (fraiseuse CNC et impression 3D) dans le centre du Cerfav.
L’intention derrière le projet Glass FabLab était de requestionner la pédagogie et les manières de faire, de mettre à jour les processus artisanaux par le numérique. Dans ce territoire reculé, le fablab pouvait devenir une porte d’entrée pour qu’étudiants, makers, bidouilleurs, artisans, entreprises puissent faire autrement.
Chronologiquement, les premières conversations avec le directeur du centre remontent à 2010-2011, année où Les Arts Codés reçoivent Neil Gershenfeld. En 2012, l’aide de l’ERPI est validée. Et le lieu est inauguré en décembre 2013 à Vannes-le-Châtel.
Depuis, la mission du Glass FabLab s’est ouverte à toute la gamme des métiers d’arts et non seulement du verre. Bien que la portée du lieu se voulait surtout créative, il sert aujourd’hui principalement d’appui aux porteurs de projet pour concevoir différemment.