Il y a 4 ans, Jean-Philippe Civade participait au rassemblement d’Artilect, Fab Lab pionnier en France, ouvert à Toulouse en 2009. Il y filme les conférences, se documente sur le rôle d’Artilect. Après cela, le “pourquoi ?” d’un Fab Lab à Montpellier était évident, mais le “comment ?” un peu moins.
L’aventure a démarré par la création d’un site Internet en mars 2012, monté en un week-end. Dessus, on pouvait lire que le Fab Lab s’adressait à tous : “industriel, chercheur, étudiant, enseignant, professeur, artiste, particulier, passionné ou tout simplement curieux.” Pour y faire quoi ? “Le projet allait venir avec les gens, ce sont eux les porteurs de projet. Il fallait leur fournir un outil qui devienne leur matière grise.”
Quelques semaines plus tard, l’Espace Kawinga leur prêtait une salle. Des ateliers y sont organisés de mai à juillet 2012 avant la création de l’association. 30 personnes participent à l’assemblée constitutive le 1er septembre. Le LabSud est né du making et de la communication : faire et faire savoir ce que l’on fait.
3 ans plus tard, “la mission n’a pas bougé d’un iota. Enfin, elle est plus ambitieuse. Avoir un rôle dans l’éducatif, dans l’innovation, dans l’économie des projets, on se prend à y rêver maintenant.”