Usine IO

Plateforme de prototypage et d'industrialisation

Usine IO, 181 rue du Chevaleret, 75013 Paris

Industrialisation center Makerspace

Space size 1500 m²

Opened in October 2014

Structure type SAS Usine IO

Explored in February 2016


L’Usine IO est un lieu d'innovation et un service de conseil technologique unique dédié aux objets physiques ! Sur abonnement et sans sélection, l’atelier fournit l’accès à des machines-outils, des savoirs, et une communauté de personnes créatives et stimulantes, pour que toutes puissent fabriquer ce qu’ils désirent.

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Technology - machines & tools Entrepreneurship Robotics Mobility & transports Industry & innovation Electronics Design Drones & aeronautics

This workshop is great for:

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Si l’on remonte le temps, l’idée de l’Usine IO date de l’époque où Benjamin Carlu, un des cofondateurs, se trouvait au lycée. Il dessine alors dans un carnet un atelier partagé appelé “Le Palace”, plein de machines, où on pourrait tout fabriquer. Des années plus tard, alors qu’il cherche des idées après l’échec de son entreprise de l’époque, il retombe sur ce carnet et fait mûrir l’idée en avril 2013 en compagnie de Gary Cige et Agathe Fourquet.

L’idée originelle est celle d’un atelier partagé pour inventeurs et innovateurs, de l’entrepreneur solo aux grands comptes, ayant besoin d’être accompagnés pour prototyper. L’intention est de dynamiser l’innovation ! La différence selon eux avec un Fab Lab ? L’importance de la sécurité, la notion de confidentialité et la “convivialité technologique”.

Pour monter un tel projet, le trio débute par des mois intenses d’interviews. “Si on vous proposait un atelier, de quoi auriez-vous besoin ?” En ressort le besoin d’expertise interne en continu, d’un réseau d’industriels, le tout supporté en transversal dans un seul et même lieu, avec un parc machines partagé, disponible et pédagogique.

Le trio aura besoin de 6 mois pour chercher le lieu (1.500 m2 en plein Paris), 3 mois pour boucler la levée de fonds, et de 2 mois et demi pour achever les travaux avant que l’Usine IO ne soit inaugurée, en octobre 2014. Depuis, “la mission est restée la même !”

Depuis ses débuts, l’Usine IO a connu 390 membres, dont 150 en ce moment, de 18 à 80 ans. Un quart d’entre eux sont des membres solos, architectes, designers ou étudiants. La moitié sont des startups qui viennent réaliser un premier produit ou des entrepreneurs moins jeunes en reconversion. Le dernier quart sont des entreprises et laboratoires dans les domaines de la santé, du médical, des transports, de l’énergie.

La moitié des projets sont mécaniques (accessoires, outillage, mobilier) quand l’autre moitié porte sur des objets électroniques. Et si la proportion de femmes reste peu élevée dans les ateliers, “elle est plus forte que dans les écoles techniques.”

Le coeur de la communauté de l’Usine IO s’explique par l’appartenance des fondateurs à l’univers des startups et leurs expériences professionnelles. Les visites attirent également du monde : 50 personnes par semaine, 2.000 environ sur l’année et 1.800 lors des événements.

Ils viennent chercher l’infrastructure, les ressources, le contexte, et la possibilité d’utiliser l’Usine IO sans s’engager selon l’équipe. Et ceux qui restent parlent du service apporté, des échanges avec les équipes, le cadre idéal pour les projets et l’ambiance collégiale !

Monter le projet de la SAS Usine IO a coûté “plusieurs centaines de milliers d’euros” pour les travaux, l’aménagement du lieu et l’achat des machines. Pour cela, le capital a été ouvert à des investisseurs et business angels de profil industriel comme Xavier Niel, Henri Seydoux, Hologram Industries ou la BPI. L’Usine IO a également remporté plus de 100.000 euros via l’appel à projets sur les ateliers de fabrication numérique du gouvernement fin 2013.

Du trio fondateur, l’équipe s’est aujourd’hui élargie à 12 personnes. Le budget annuel de la structure s’élève à “plusieurs centaines de milliers d’euros”, et l’Usine IO devrait atteindre l’équilibre avant l’été 2016 selon leurs prévisions. Leurs principales sources de revenus sont les abonnements, l’accompagnement des membres, ainsi que les événements et privatisations de l’espace.

Pour la suite, l’équipe réfléchit à aider les entreprises à innover partout en France, via un système “d’Usine IO à distance” via des Fab Labs et pépinières. Mais également à ouvrir des structures similaires à l’étranger, en Chine d’abord fin 2016 puis aux Etats-Unis en 2017 !

Les indicateurs de succès d’un tel atelier selon eux ? “Pas le nombre de projets je pense, mais plutôt la finesse de l’accompagnement, les projets qui durent et les success stories de membres !”

L’Usine IO repose sur une équipe de 11-12 personnes : les 3 cofondateurs en charge du rayonnement, de la prospection commerciale et des investissements - les 7 coachs, 12 ans d’expérience en moyenne en développement produit, qui se répartissent l’accompagnement - et enfin la personne responsable des membres épaulée de plusieurs stagiaires.

Lorsqu’un nouveau membre arrive, “on ne regarde pas la personne ou ses capacités, mais le stade d’avancement du projet. C’est sur cela que l’on échange et voit comment aider à passer aux stades suivants.” L’Usine IO est en mesure d’accompagner de l’idée première, à la validation fonctionnelle (fonctions techniques et solutions), aux premiers prototypes (fonctionnels et formels), puis à la preuve de concept avant le passage en industrialisation. Il n’y a pas de sélection à l’entrée, ni de prise de participation.

Après la visite et les formations, le nouveau membre peut travailler en autonomie, poser ses questions en ligne, rencontrer les coachs au guichet l’après-midi, et bénéficier d’un “coup de pouce” une fois par mois.

Côté formations, au-delà des habituelles, on retrouve la ProtoSchool tous les 2 mois : une semaine pour toucher 80% des machines et logiciels et sortir un prototype. Côté événements, on retrouve les office hours, les petits ateliers hands-on, les meetups et conférences, de grands événements ainsi que des hackathons.

“A l’Usine IO, les gens qui viennent sont libres, on ne les pousse dans aucune direction, et la documentation des projets est propre à chacun. De notre côté, la confidentialité est le postulat de base, nous ne gardons pas d’archives des projets des membres, et les fichiers sur nos ordinateurs sont ainsi effacés toutes les nuits.”

En revanche, l’équipe a mis en place un outil de documentation accessible aux membres qui s’intitule Le Club. Dessus, les membres peuvent retrouver les tutoriels des machines, des tutoriels de conception, du contenu pédagogique créé par l’équipe (des canevas projets par exemple), avec la possibilité de commenter.

“On incite beaucoup nos membres à aller sur des plateformes pour consulter de la documentation existante (Adafruit, Arduino, etc.) et garder trace pour eux, mais nous n’avons pas d’approche documentaire des projets formalisée. On contribue aussi sur Instructables, même si cela ne fait pas partie de notre mission quotidienne.”

Si l’on remonte le temps, l’idée de l’Usine IO date de l’époque où Benjamin Carlu, un des cofondateurs, se trouvait au lycée. Il dessine alors dans un carnet un atelier partagé appelé “Le Palace”, plein de machines, où on pourrait tout fabriquer. Des années plus tard, alors qu’il cherche des idées après l’échec de son entreprise de l’époque, il retombe sur ce carnet et fait mûrir l’idée en avril 2013 en compagnie de Gary Cige et Agathe Fourquet.

L’idée originelle est celle d’un atelier partagé pour inventeurs et innovateurs, de l’entrepreneur solo aux grands comptes, ayant besoin d’être accompagnés pour prototyper. L’intention est de dynamiser l’innovation ! La différence selon eux avec un Fab Lab ? L’importance de la sécurité, la notion de confidentialité et la “convivialité technologique”.

Pour monter un tel projet, le trio débute par des mois intenses d’interviews. “Si on vous proposait un atelier, de quoi auriez-vous besoin ?” En ressort le besoin d’expertise interne en continu, d’un réseau d’industriels, le tout supporté en transversal dans un seul et même lieu, avec un parc machines partagé, disponible et pédagogique.

Le trio aura besoin de 6 mois pour chercher le lieu (1.500 m2 en plein Paris), 3 mois pour boucler la levée de fonds, et de 2 mois et demi pour achever les travaux avant que l’Usine IO ne soit inaugurée, en octobre 2014. Depuis, “la mission est restée la même !”

Depuis ses débuts, l’Usine IO a connu 390 membres, dont 150 en ce moment, de 18 à 80 ans. Un quart d’entre eux sont des membres solos, architectes, designers ou étudiants. La moitié sont des startups qui viennent réaliser un premier produit ou des entrepreneurs moins jeunes en reconversion. Le dernier quart sont des entreprises et laboratoires dans les domaines de la santé, du médical, des transports, de l’énergie.

La moitié des projets sont mécaniques (accessoires, outillage, mobilier) quand l’autre moitié porte sur des objets électroniques. Et si la proportion de femmes reste peu élevée dans les ateliers, “elle est plus forte que dans les écoles techniques.”

Le coeur de la communauté de l’Usine IO s’explique par l’appartenance des fondateurs à l’univers des startups et leurs expériences professionnelles. Les visites attirent également du monde : 50 personnes par semaine, 2.000 environ sur l’année et 1.800 lors des événements.

Ils viennent chercher l’infrastructure, les ressources, le contexte, et la possibilité d’utiliser l’Usine IO sans s’engager selon l’équipe. Et ceux qui restent parlent du service apporté, des échanges avec les équipes, le cadre idéal pour les projets et l’ambiance collégiale !

Monter le projet de la SAS Usine IO a coûté “plusieurs centaines de milliers d’euros” pour les travaux, l’aménagement du lieu et l’achat des machines. Pour cela, le capital a été ouvert à des investisseurs et business angels de profil industriel comme Xavier Niel, Henri Seydoux, Hologram Industries ou la BPI. L’Usine IO a également remporté plus de 100.000 euros via l’appel à projets sur les ateliers de fabrication numérique du gouvernement fin 2013.

Du trio fondateur, l’équipe s’est aujourd’hui élargie à 12 personnes. Le budget annuel de la structure s’élève à “plusieurs centaines de milliers d’euros”, et l’Usine IO devrait atteindre l’équilibre avant l’été 2016 selon leurs prévisions. Leurs principales sources de revenus sont les abonnements, l’accompagnement des membres, ainsi que les événements et privatisations de l’espace.

Pour la suite, l’équipe réfléchit à aider les entreprises à innover partout en France, via un système “d’Usine IO à distance” via des Fab Labs et pépinières. Mais également à ouvrir des structures similaires à l’étranger, en Chine d’abord fin 2016 puis aux Etats-Unis en 2017 !

Les indicateurs de succès d’un tel atelier selon eux ? “Pas le nombre de projets je pense, mais plutôt la finesse de l’accompagnement, les projets qui durent et les success stories de membres !”

L’Usine IO repose sur une équipe de 11-12 personnes : les 3 cofondateurs en charge du rayonnement, de la prospection commerciale et des investissements - les 7 coachs, 12 ans d’expérience en moyenne en développement produit, qui se répartissent l’accompagnement - et enfin la personne responsable des membres épaulée de plusieurs stagiaires.

Lorsqu’un nouveau membre arrive, “on ne regarde pas la personne ou ses capacités, mais le stade d’avancement du projet. C’est sur cela que l’on échange et voit comment aider à passer aux stades suivants.” L’Usine IO est en mesure d’accompagner de l’idée première, à la validation fonctionnelle (fonctions techniques et solutions), aux premiers prototypes (fonctionnels et formels), puis à la preuve de concept avant le passage en industrialisation. Il n’y a pas de sélection à l’entrée, ni de prise de participation.

Après la visite et les formations, le nouveau membre peut travailler en autonomie, poser ses questions en ligne, rencontrer les coachs au guichet l’après-midi, et bénéficier d’un “coup de pouce” une fois par mois.

Côté formations, au-delà des habituelles, on retrouve la ProtoSchool tous les 2 mois : une semaine pour toucher 80% des machines et logiciels et sortir un prototype. Côté événements, on retrouve les office hours, les petits ateliers hands-on, les meetups et conférences, de grands événements ainsi que des hackathons.

“A l’Usine IO, les gens qui viennent sont libres, on ne les pousse dans aucune direction, et la documentation des projets est propre à chacun. De notre côté, la confidentialité est le postulat de base, nous ne gardons pas d’archives des projets des membres, et les fichiers sur nos ordinateurs sont ainsi effacés toutes les nuits.”

En revanche, l’équipe a mis en place un outil de documentation accessible aux membres qui s’intitule Le Club. Dessus, les membres peuvent retrouver les tutoriels des machines, des tutoriels de conception, du contenu pédagogique créé par l’équipe (des canevas projets par exemple), avec la possibilité de commenter.

“On incite beaucoup nos membres à aller sur des plateformes pour consulter de la documentation existante (Adafruit, Arduino, etc.) et garder trace pour eux, mais nous n’avons pas d’approche documentaire des projets formalisée. On contribue aussi sur Instructables, même si cela ne fait pas partie de notre mission quotidienne.”

Technologies & processes available

Thermoforming Electronics 3D printing 3D scanning Laser cutting Vinyl cutting Hot wire cutting CNC milling Robotics Wood working tools Metal working tools Photo & video Computing & softwares

Services offered

Coworking space Coaching & project mentoring Startups & projects hosting Hackathons Startups & projects incubation / mentoring Projects & sprints sessions Classes & workshops Space rental Prototyping Workshop memberships Learning expeditions

Our best practices

The inspiring things we do here to run our collaborative space

Expertise accessible en continu et réseau industriel

Qu’est-ce que c’est ?

L’Usine IO repose sur deux grands piliers selon ses cofondateurs : l’expertise en interne disponible en continu et le réseau industriel de spécialistes et sous-traitants.

Concrètement ?

L’expertise en interne disponible en continu se caractérise par une équipe de 7 personnes à disposition des membres, des “entraîneurs sportifs de la fabrication”. Electronique, mécanique, industrialisation, procédés de fabrication, dessin technique, leurs domaines d’expertise sont larges. Pour faire partie de cette équipe, les cofondateurs demandaient 12 ans d’expérience en développement de produits, d’être passé par trois tailles d’entreprises et 2 industries différentes. Disponibles via la plateforme et sur rdv, ces experts sont également en mesure de mettre les membres en contact avec le réseau industriel de spécialistes et sous-traitants de l’Usine IO pour envisager l’industrialisation de leur projet.

Pourquoi est-ce intéressant ?

L’Usine IO a un positionnement unique en France dans le paysage des ateliers de fabrication numérique. Leur équipe d’experts à disposition et leur capacité à mettre en contact avec des industriels sont deux avantages indéniables pour les entrepreneurs.


Le Club Usine IO, plateforme interne de l’atelier

Qu’est-ce que c’est ?
Le Club est une plateforme destinée aux membres de l’Usine IO qui facilite la gestion et l’organisation de l’atelier au quotidien.

Concrètement ?

Sur Le Club, vous pourrez effectuer des réservations (zones atelier, zones logicielles, espaces de réunions, règlement intérieur et les règles d’utilisation partagée des machines), vous inscrire aux différentes formations (formations obligatoires et spéciales), accéder aux tutoriels (accessible uniquement aux personnes enregistrées), vous fournir à la Boutique IO (fournisseurs de matières premières, matières premières en stock, outils et accessoires, possibilité de stockage), prendre des “RDV C2P” (chaque membre a le droit à un rendez-vous coup de pouce par mois avec un expert de son choix), discuter avec les experts au quotidien sur la chaîne Slack de l’Usine IO, et retrouver l’agenda de la communauté.

Pourquoi est-ce intéressant ?

A l’image de FabManager (équivalent open-source développé par le Fablab La Casemate de Grenoble), Le Club de l’Usine IO est une solution de gestion d’atelier qui permet d’automatiser tout un tas de tâches et de libérer les équipes pour être au service des membres.


La formation ProtoSchool

Qu’est-ce que c’est ?

Tous les 2 mois, la ProtoSchool de l’Usine IO vous initie en une semaine aux machines et aux procédés d’usinage.

Concrètement ?

Durant 5 jours, apprenez à fabriquer un objet en compagnie des experts de l’Usine IO en circulant à travers 12 workshops thématiques ainsi que des sessions techniques : conception assistée par ordinateur (CAO), fabrication assistée par ordinateur (FAO), méthode de prototypage, assemblage, découpe laser, découpe plasma, découpe vinyle, électronique Arduino, fraiseuse à commande numérique bois, impression 3D, moulage, thermoformage. Usine IO fournit la matière première et vous repartirez à la fin de la formation avec votre création personnalisée.

Pourquoi est-ce intéressant ?

La ProtoSchool est un bon moyen d’apprendre et de mettre en pratique immédiatement, sur une formation courte et condensée. De la réalisation graphique à la production finale, en passant par la conception, adoptez les bons réflexes, en profitant du partage de connaissances des experts d’Usine IO. HEC y a récemment envoyé ses élèves.


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